Diaporamas et articles sur cet « uni »-vers !

 

Diaporama sur S’éveiller en Soi :

 

Cliquez en dessous sur le diaporama  Hypno-danse-thérapie par attention et activation de conscience :

Hypno Danse Thérapie 2

Déjà : Pratiquer la danse thérapie

Pas de mouvements codés, de pas imposés, de technique à maîtriser. En danse-thérapie, seules comptent l’émotion et l’expression de soi. Pour réveiller son énergie, ou sa sensualité. Entretien avec France Schott-Billmann, danse-thérapeute avec Catherine Maillard

Psychanalyste et professeure d’art-thérapie à l’université Paris-V, France Schott-Billmann étudie les phénomènes de transes dans les sociétés primitives. Elle est l’auteure du Besoin de danser (Odile Jacob, 2001).

 Psychologies : Quelle différence y a-t-il entre la danse et la danse-thérapie ?

France Schott-Billmann : Au-delà du simple divertissement, la danse inaugure un nouveau rapport au corps, au plaisir, à l’autre et à soi-même. Mais là où le tango ou la salsa mettent en scène le couple de manière codée, la danse-thérapie permet de recréer cette relation, de l’habiter. En danse, le désir de maîtriser la technique prime ; en danse-thérapie, c’est l’expression de soi, l’émotion, l’intensité qui est recherchée. Il n’y a pas d’apprentissage.

Le parquet de danse peut-il remplacer le divan ?

La danse populaire représentait autrefois une forme de thérapie sociale, qui allait bien au-delà du simple défoulement. Danser permettait de ressentir son appartenance à une communauté. En forçant le trait, on peut dire que le parquet est assimilable à un divan où l’on parlerait avec son corps, et avec le groupe. Dans l’analyse, on rencontre son inconscient, dans la danse-thérapie, son « danseur », cette partie de soi qui cherche à renouer avec la joie de vivre. Le groupe est, pour celui qui danse, comme une mère qui berce son enfant : il le stimule tout en l’enveloppant, donc le rassure. Il le soutient tout en l’invitant à s’individualiser.

La danse-thérapie soigne-t-elle autant le corps que l’esprit ?

C’est une activité où corps et esprit sont inséparables. Cette technique permet d’accéder à notre mémoire corporelle et à la connaissance de soi. Dans un premier temps, on mobilise ses émotions, puis on les canalise en faisant appel à des archétypes. La danse du guerrier, par exemple, réveille l’agressivité. Réprimer cette énergie est nocif. L’exprimer dans un mouvement nous libère, physiquement et psychiquement.

A qui s’adresse la danse-thérapie ?

J’ai envie de dire : à tout le monde. Les personnes qui viennent souhaitent réveiller leur énergie, redécouvrir le plaisir de la danse, de la convivialité. Pour la plupart, le corps se transforme, devient léger, dynamique et joyeux. Chacun trouve ce qu’il lui manque : de la vitalité et de la gaieté pour certains, de la confiance en soi et de la créativité pour d’autres. Comme la danse-thérapie ne repose pas sur la performance, il n’y a pas d’échec, et tout le monde en retire des bénéfices singuliers. Elle est particulièrement indiquée chez les enfants inhibés. Son efficacité a aussi été reconnue dans les hôpitaux. Elle aide les malades à retrouver l’estime de soi.

Hommes et femmes en retirent-ils les mêmes bénéfices ?

Oui, même si les femmes s’abandonnent en général plus facilement au rythme que les hommes. Ces derniers ont davantage de difficulté à lâcher prise, sans doute par peur d’exposer leurs failles et d’y laisser une partie de leur virilité. Ceux qui n’ont pas refoulé leur féminin recherchent au contraire cet état jubilatoire que peut apporter la danse. Cette sensation de bien-être physique, d’oubli de soi et de communion peut alors s’apparenter à la jouissance…

La danse, dit-on, réveille la sensualité. Cette méthode favoriserait-elle l’épanouissement de la sexualité ?

Par la libération des tabous qu’elle développe, la danse facilite l’expression de la sensualité, gage de relations sexuelles plus épanouissantes. Danser sonne alors comme un signal pour le corps, celui de s’autoriser le plaisir, de découvrir des sensations oubliées, et de bouger son bassin…

Trois danses-thérapies au banc d’essai . L’expression primitive pour extérioriser ses instincts

Le principe : dirigé par France Schott-Billmann, cet atelier opère un métissage entre danses d’origine africaine, pour le côté énergie, et danses européennes traditionnelles, pour la rythmique et la simplicité. Chacun danse, selon son ressenti, un archétype : princesse, roi, guerrier… Par exemple, la danse de la princesse permet d’extérioriser ses instincts de séductrice, en toute sécurité.?Sur le parquet : dès le départ, c’est tonique. Sur fond de percussions, nous libérons notre énergie, sans retenue. Puis, sur de la musique africaine, nous mobilisons nos émotions : avec une gestuelle simple accompagnée d’un chant, nous voici en train de danser les semailles, un deuil, la naissance d’un enfant… ou d’un amour.?Les bienfaits : on libère son énergie et sa créativité, on canalise ses pulsions, on lève des inhibitions. Physiquement, on se sent plus léger, plus tonique.

La danse tantrique pour explorer son couple intérieur

Le principe : danseuse, chorégraphe et musicienne, Bhagvati Granier propose de faire l’expérience de l’énergie tantrique en dansant. L’idée est de se reconnecter à son énergie vitale, située dans le bassin,?pour partir à la rencontre de l’autre. Chacun fait l’expérience des énergies féminine et masculine, du yin et du yang. La danse est l’occasion de vérifier si nous nous laissons embarquer dans le mouvement de l’autre ou si nous imposons le nôtre.?Sur le parquet : sans préambule, nous nous déplaçons librement sur de la musique. « Bougez les épaules, dansez d’un pas vif » sont les seules consignes. Nous bondissons, seul, à deux, à trois, puis nous nous laissons choir, comme des poupées de chiffon. Pour poursuivre le lâcher-prise, nous dansons les yeux bandés, en nous laissant guider par un autre participant, sur différents rythmes.?Les bienfaits : on développe sa sensualité, on gagne en vitalité et en sensualité.

L’HYPNO-DANSE-THERAPIE …  Un accès à son intériorité !

                                   Renseignez-vous ici : 06.88.61.24.43


 

Guérir dans sa tête

Lorsque j’ai organisé mon premier stage de guérison en 1983, j’ai reçu une femme qui avait eu un accident de voiture et qui était passée à travers le pare-brise. L’une de ses mains était paralysée en raison de la section du nerf radial qui s’était rétracté de 17 cm. Ceci avait été jugé inopérable par les chirurgiens. Cette femme, nommée Mireille A., institutrice, effectua pendant 6 mois, matin et soir, un exercice de visualisation qu’elle avait appris lors du stage. Celui-ci consistait à imaginer pendant 5 minutes, les deux morceaux de nerfs qui se rejoignaient lentement, telles des racines de lumière, à l’intérieur du bras. La repousse fut suivie à la radio et la suture se fit au bout des 6 mois. Elle reprit un an plus tard son sport favori… la varappe.

Ce type d’exploit est à la portée de chacun. Ce n’est pas un problème de volonté, mais de persévérance. Il s’agit simplement d’un exercice de visualisation la plus nette possible, à refaire chaque matin et soir. Lorsqu’il s’agit d’une tumeur, d’un kyste, ou toute excroissance à supprimer, l’imagerie mentale peut agir avec la même efficacité : il suffit d’imaginer un solvant puissant qui dissout sélectivement les tissus atypiques. Il faut minutieusement distiller ce solvant à l’aide d’un compte-gouttes à la surface de la formation tumorale. Celle-ci va fondre à la manière d’un morceau de sucre dans le café.

Michel Dogna

Pourquoi les gens ne guérissent-ils pas ? de Maria de los Ángeles Rodeiro

Un médecin intuitif partage avec nous sa vision unique de la raison pour laquelle les gens ne guérissent pas. Il a longtemps pensé que tout le monde voulait être guéri. Mais il a fini par se rendre compte que « la guérison était très désagréable ! »

Les obstacles à la guérison comprennent le fait d’abandonner de vivre dans le passéde cesser d’être une victime, et la peur du changement. Diriger notre pensée et notre énergie sur notre passé se fait au détriment de nos cellules et de nos organes qui ont besoin d’énergie pour fonctionner et guérir.

La guérison exige de vivre dans le présent et de récupérer l’énergie piégée dans nos traumatismes et dans nos blessures. Ce médecin dit que la seule raison de nourrir et de garder le passé vivant, c’est l’amertume de ce qui s’est passé.

Refuser de pardonner à un évènement ou à une personne du passé produit des fuites d’énergie. Le pardon guérit les fuites. Le pardon n’a rien à voir avec le fait de ne pas responsabiliser les autres pour les blessures qu’ils ont causées.

Il a plus à voir avec la liberté de la personne qui se perçoit comme une victime ou « un prisonnier de lui-même » !

Quand nous arrivons à voir un évènement douloureux de notre vie comme un message ou un défi plutôt que comme une trahison personnelle, l’énergie de vie liée à cet évènement reflue vers les circuits énergétiques de notre corps physique.

Les gens ne guérissent pas parce qu’ils ne se sont pas libérés de l’illusion d’être une victime. Trop souvent, les gens obtiennent du pouvoir sur les autres grâce à leurs blessures parce qu’ils ont trouvé que ça leur apportait du soutien. Les blessures deviennent alors un moyen de manipuler et de contrôler les autres.

La guérison exige souvent des changements de mode de vie, d’environnement et de relations. Le changement peut être effrayant !!!

Il est facile de rester dans un circuit d’attente, en affirmant que l’on ne sait pas quoi faire, alors que c’est rarement vrai. En fait, lorsque nous restons dans un circuit d’attente et que nous savons exactement ce qu’il faut faire, c’est que nous sommes terrifiés par le fait d’agir en conséquence…

Le changement est effrayant, et le temps d’attente donne un sentiment de sécurité, alors que la seule façon d’acquérir véritablement ce sentiment de sécurité est d’entrer dans le tourbillon des changements et de se sentir vivant à nouveau.

La guérison nécessite une action. Manger, l’exercice quotidien, prendre le bon médicament produisent des changements sains dans le physique.

Relâcher le passé, laisser tomber les emplois stressants ou les relations inappropriées sont des actions qui libèrent l’énergie du corps.

Ce qui améliore l’une améliore l’autre, la puissance physique et l’énergie sont intimement liées.

Même le processus de la mort auquel nous sommes tous confrontés, peut devenir un acte de guérison des vieilles blessures qui se libèrent en résolvant les questions laissées en suspens avec ses proches.

Ils savent encore s’émerveiller

Rien n’est plus simple que de mesurer l’incroyable capacité d’émerveillement des humains. Il suffit d’observer un bébé âgé de quelques mois : tout le fascine, tout le captive. Tout l’enthousiasme. Son corps entier le dit, s’agite, il crie de joie ou de surprise à chaque découverte ou redécouverte. Il veut toucher, sentir, saisir, goûter l’insecte et la fleur, la barbe de son père et le jouet de sa soeur, le tissu des vêtements…

« L’émerveillement est une faculté poétique qui se décide », assure le philosophe Bertrand Vergely

Retrouver cette capacité propre aux enfants, qui permet de porter un regard neuf sur le monde et sur sa vie

En grandissant, nous échangeons peu à peu notre capacité d’émerveillement contre la capacité de comprendre, d’affronter, d’essayer de maîtriser le monde dans lequel nous avançons. En perdant de vue sa beauté, son mystère, sa magie.

Le choix délibéré, conscient, libre, de refuser l’aigreur, la dureté et la peur pour aborder le monde avec ouverture et gourmandise.

« S’émerveiller, c’est décider d’arrêter d’être inquiet et jouir de ce qui vient avec gratitude »

« À force d’intelligence, on peut perdre de vue son esprit. S’émerveiller, c’est accepter de ne pas tout comprendre. Et laisser les choses s’éclairer plutôt que vouloir les expliquer. »

L’émerveillement adulte est une expérience au coeur du coeur de l’humanité, poursuit Bertrand Vergely. C’est le plein derrière le vide ; encore faut-il accepter de passer par le vide… Les grands émerveillés sont des vivants formidables …

« Le premier pas vers l’émerveillement, c’est l’émerveillement de soi-même, comme l’enfant qui découvre qu’il tient debout tout seul. Les neurosciences ne pourront jamais expliquer cette émotion-là »,

« S’émerveiller, c’est ouvrir ce qu’on croyait fermé …accepter de se laisser toucher par la beauté, mystère absolu ».

Inconnu ?


LES ENFANTS

Dès que nos enfants reprennent le chemin de l’école après des week-end ou des vacances bien méritées …

Fini de rêver et de s’amuser, il va falloir rester calme et attentif durant de longues heures de cours. Pour certains, cela ne sera pas facile. Ils seront peut-être diagnostiqués comme atteints d’un trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H) – une « maladie » dont l’incidence ne cesse d’augmenter. Dans les pays occidentaux, 3 à 5 % des enfants en souffriraient. Toutefois, le nombre des diagnostics se révèle moins élevé en Europe qu’aux États- Unis, où 10 à 20 % des écoliers sont jugés trop agités, impulsifs et inattentifs au point d’être traités par la Ritaline – un médicament psychostimulant apparenté aux amphétamines et inscrit sur la liste des stupéfiants.

Des différences culturelles expliquent sans doute ces disparités. Mais pas seulement, car, de façon troublante, plus le marketing en faveur de la Ritaline est agressif, plus la médicalisation des enfants est importante. Il faut dire que cette kiddy coke – la « cocaïne des gamins » comme l’ont baptisée les Américains a des effets probants chez de nombreux enfants. Leur concentration s’améliore, leur impatience diminue, leurs résultats scolaires deviennent nettement meilleurs. Faut-il pour autant encourager la prescription de cette molécule ? Je ne le pense pas. D’autres solutions méritent d’être explorées : la relaxation, la méditation, une prise en charge psychothérapeutique, le recours à la psychomotricité, la pratique d’un art martial, d’un sport ou de toute autre activité nécessitant un engagement mental et physique. Évidemment, de telles mesures prennent du temps et coûtent de l’argent. Elles ne rapportent pas autant que la commercialisation d’un médicament. En France, la Haute Autorité de santé semble l’avoir compris en inscrivant des recommandations psychologiques, éducatives et sociales dans la prise en charge des enfants atteints de TDA/H. C’est plutôt rassurant. Ce qui l’est moins, c’est que l’on pose rarement la question des causes et donc de la prévention de cette soi-disant maladie. Certains y voient un trouble d’origine génétique en rapport avec une hyperactivité naturelle qui était utile aux chasseurs-cueilleurs du paléolithique ; un état de survitalité en quelque sorte, qui ne se- rait plus adapté aux contraintes de nos sociétés modernes. D’autres incriminent l’exposition du fœtus à des métaux lourds, la présence d’agents conservateurs et de colorants dans l’alimentation ou l’utilisation de pesticides dans l’environnement.Mais peu osent parler de l’impact du stress maternel durant la grossesse, des conditions de l’accouchement, du contexte familial et socio-économique, du temps passé à regarder la télévision ou à jouer à des jeux électroniques, des programmes scolaires surchargés, des impératifs de performance, des rythmes de vie rapides et bousculés. Ces questions sont comme taboues. « Elles nous font nous sentir coupables », me disait la maman d’un de ces enfants distraits et hyperactifs.

L’idée n’est pas de nous culpabiliser, mais de nous inciter à exercer notre responsabilité. Il me paraît trop facile de supprimer des symptômes à l’aide d’un médicament sans se demander si l’inattention et l’agitation de nos enfants ne sont pas le reflet de notre propre fébrilité. C’est peut-être nous, leurs parents et leurs enseignants, qui devrions repenser notre manière de vivre et de les éduquer. En tout cas, la question mérite d’être posée.

Les soi-disants AGITES ONT QUELQUE CHOSE A NOUS DIRE

Par Thierry Janssen

Thierry Janssen, chirurgien devenu psychothérapeute, nous invite, dans ses chroniques, à penser autrement pour se soigner différemment. Derniers ouvrages parus : Le Défi positif et Confidences d’un homme en quête de cohérence (Pocket, 2013et2014).

170— PSYCHOLOGIES MAGAZINE — septembre 2014

_________________________________________________________________________

De l’Ecole de la Présence de Thierry Janssen  …

 INITIATION ET ACCOMPAGNEMENT À LA PRÉSENCE THÉRAPEUTIQUE

Pourquoi ?

Parce que le grand défi pour la médecine de demain n’est pas technologique mais humain.

Parce que l’on pourrait gagner en efficacité et éviter beaucoup de dépenses si l’on revenait à un peu plus d’humanité dans les relations entre soignants et soignés.

Parce que la maladie n’est pas simplement une pathologie (disease, en anglais) pour laquelle il faut trouver un traitement. Elle est aussi accompagnée d’un mal-être et d’une souffrance (illness) qui demandent un accompagnement. Et elle est un symptôme (sickness) qui pose une question à l’ensemble de la société où elle apparaît.

Parce que apporter de la guérison ne se limite pas à prescrire des remèdes, à appliquer des méthodes et à utiliser des technologies.

Parce que la qualité d’être du soignant fait de lui un « guérisseur » qui, en plus d’un traitement, apporte du soulagement aux patients et propose des réponses aux questions de la société au sein de laquelle il exerce son métier.

Parce que cette qualité d’être ne s’apprend pas dans les livres. Elle ne peut s’acquérir que par l’expérience et demande une connaissance intime de soi, des autres et du monde. C’est la raison pour laquelle, dans les sociétés traditionnelles, le futur soignant doit se soumettre à une initiation qui le confronte à lui-même et qui lui enseigne les lois de la vie et les secrets de la vitalité.

Parce que un parcours initiatique préparant à la qualité d’être du soignant manque dans la plupart des écoles et dans la plupart des formations.

Parce que le métier de soignant est un métier sacré dans le sens où il touche à ce que la vie à de plus précieux, de plus cru et souvent de plus cruel.


Hypnose, méditation : pourquoi ces thérapies fonctionnent :

Depuis une dizaine d’années, les thérapies non médicamenteuses, telles que l’hypnose et la méditation, se développent et trouvent une légitimité. Les troubles anxieux, les dépressions, les troubles alimentaires, les addictions et les douleurs sont leurs principales indications.

Ces deux approches proviennent de deux cultures et de deux continents différents.

La méditation s’est largement inspirée du Bouddhisme. Pour séduire les occidentaux, elle devient laïque et change de nom. La « pleine conscience » est née. A vrai dire, le Bouddhisme n’étant pas une religion, nul besoin de croire pour se lancer dans la méditation. Il y a plusieurs façons d’y entrer. La recherche d’un mieux être personnel incite à fréquenter régulièrement les Dojos où l’on peut méditer à heures fixes et en groupe, soutenu par un rituel. L’entrainement et la régularité sont conseillés. L’autre entrée passe par la souffrance ou le besoin de sortir d’une dépression récurrente ou d’une douleur chronique. Là aussi, la méditation doit se pratiquer au quotidien en suivant certaines règles bien précises. Les occidentaux ne sont pas formés à ces approches qui privilégient le corps, la posture et la réduction de la pensée. Ils sont même entrainés à l’inverse en se désintéressant du corps en faveur du mental. Toute thérapie qui agit dans ce sens ne peut obtenir que de bons résultats au vu de l’origine des souffrances qui se situe dans une activité démesurée de la pensée. La recherche clinique sur la méditation confirme cette hypothèse et rapporte de nombreux travaux prouvant l’utilité d’y recourir.

Plusieurs principes bien identifiés sont contenus dans les pratiques méditatives :

faire disparaître l’ego
l’équanimité
rester dans le présent
faire une expérience
réduire l’intellect
Malgré des bénéfices bien établis pour cette thérapie, on observe une certaine réticence en France, aussi bien à prescrire ce soin, qu’à le pratiquer. L’origine extrême orientale de ce soin, fait qu’il reste étranger, voire étrange pour nos concitoyens à la recherche d’un soulagement. Il faut dépasser ces réserves pour pouvoir s’y adonner.

L’hypnose est née en France au XVIIIème siècle. Son étrangeté ne provient donc pas de son origine mais de ses incursions dans le monde du spectacle. Les réticences sont d’un autre ordre. Il faut braver certaines croyances issues du music-hall pour aller vers l’hypnothérapie. De nombreux travaux scientifiques valident sa pratique en médecine et en psychiatrie. L’hypnose ne repose pas sur un entrainement ou sur des exercices mais en priorité sur « retrouver un chemin déjà connu » et avoir plaisir à s’y aventurer. Elle pointe sur la constatation que l’individu n’est pas à sa place, ou n’est pas présent à son corps. Pour retrouver cette place, il est proposé à la personne de perdre toute prétention et toute volonté. Le « moi » agissant et contrôlant est mis en veilleuse. L’inaction ressemble au non-agir du Zen. Le mouvement qui apparaît est semblable aux mouvements d’une personne qui nage. Elle s’adapte et ne s’oppose pas. Elle fait une avec les éléments extérieurs. Pour l’hypnose aussi, certains principes sont essentiels pour induire un changement.

quitter le raisonnement
pas de jugement
ne pas s’opposer
trouver un accordage avec le thérapeute
pas de regard sur soi
favoriser les réflexes, la vitalité, l’instinct de conservation.

Les principes ont une ressemblance certaine entre hypnose et méditation. Plusieurs études affirment que les différences sont notables. La méditation propose un effort, une régularité, une implication morale affirmée. Tandis que l’hypnose joue sur l’absence d’effort, une mise en retrait de la personne qui se laisse faire par son environnement, son contexte de vie.

Dans les deux cas, une immobilisation est nécessaire. Elle favorise une confusion des sens qui ouvre sur un éventail de possibilités grâce à une mise en sommeil des émotions telles que la plainte, les regrets ou la dramatisation.

Ces deux approches ont plus à gagner à se croiser qu’à s’opposer. Hypnose et méditation mettent en évidence l’existence de deux états ou de deux modes différents d’attention. Le soulagement n’est pas accessible en mode contrôle/intellect, mais il devient possible en mode élargi /sensoriel. Dans ce mode, le langage n’apporte plus rien. Ce qui est ressenti est au-delà des mots. C’est un mode d’attention non focalisée donc indéterminée. Les longues heures passées à méditer ou les longs silences d’une séance d’hypnose poursuivent le même objectif, changer de mode par l’ennui et l’inaction pour que la personne, qui voudra bien s’y prêter, retrouve sa sensibilité première. Guidée par cette sensibilité, elle parvient à s’éloigner de ce qui la blesse, et à se rapprocher de ce qui la tient en vie. Elle est de nouveau à sa place.


L’IMAGERIE MENTALE, CLÉ DES MIRACLES

Tous les cours de développement personnel, que ce soit dans le domaine de la réussite professionnelle, des sports de haut niveau, de l’auto-guérison, de l’amour ou de la prospérité en général, convergent sur un théorème de base :

L’imagerie mentale est déterminante dans tout processus de concrétisation.

Même les enseignements religieux sont en accord avec ce principe lorsqu’ils rapportent les paroles de Jésus, telles que 😕« Ce que vous demanderez en mon nom, considérez que vous l’avez déjà ».

Remarquons en outre la finesse de cette proposition qui filtre en quelque sorte les prétentions déraisonnables pour autant qu’elles passent par le Maître. ?Car justement, là est la question : jusqu’où se situe la légitimité de notre désir ?

La réponse est la suivante :

  1. Le désir doit être avouable devant Dieu et les hommes.

    2. Nous devons avoir l’impression de mériter d’avoir accès à la  demande.

  1. La projection mentale dans l’avenir, en supposant le désir exaucé, ne doit pas susciter un léger malaise ou une légère inquiétude, mais au contraire une grande joie intérieure.

Souvent, nous obtenons l’inverse de ce que nous recherchons. La raison est très simple. Nous programmons instinctivement, dans notre imagerie mentale, la scène de notre peur, de notre doute, de notre rejet, de notre échec. Notre ordinateur interne prend cela pour un ordre et… le réalise.

Exemple : Je souhaite bien dormir, mais je redoute le bruit parce que je me suis fabriqué un programme comme quoi le moindre bruit me réveille. Et ça marche. Il me suffit de corriger mon programme et de commander à mon ordinateur interne d’effacer les bruits éventuels en affirmant que je suis insensible aux bruits quand je dors.?

Il suffit d’essayer pour être convaincu.


L’intelligence du ventre

Digérer une émotion qui nous est restée sur l’estomac, écouter son instinct viscéral et faire confiance à ses tripes… tant d’expressions populaires qui pourraient s’avérer ne pas être que des métaphores. Enquête au cœur de notre ventre où un deuxième cerveau serait doté de capacités véritablement surprenantes.
© Juan Gatti
Tout le monde le sait, nous avons un cerveau dans la tête – bien que parfois c’est à se demander s’il est bien là. Logé à l’abri de la boîte crânienne, il est souvent considéré comme étant l’organe le plus précieux que nous ayons. Son rôle serait alors de centraliser, par le biais d’un large réseau neuronal, les informations majeures de l’organisme pour en gérer toutes les fonctions vitales. Mais ce système nerveux central est-il réellement tout-puissant ?

La science a récemment découvert que nous avons d’autres cerveaux dans le corps. Voilà qui est plutôt inattendu. Déjà, une nébuleuse neuronale incroyablement performante, composée de plus de 40 000 neurones, est localisée au niveau de notre cœur, comme nous le décrit l’article « Le cœur, notre maître émotionnel » (Inexploré n°21). Mais de surcroît, un autre complexe, riche au grand minimum de 100 millions de neurones, fait office au creux de nos intestins. Nous avons donc aussi un cerveau dans le ventre, et pas des moindres. C’est étonnant. A quoi sert-il ? Cela veut-il dire que nous avons d’autres sortes d’intelligences ? L’heure semble être en tout cas à la délocalisation car il ne serait même pas évident, dans certains cas, de savoir quel cerveau possède un ascendant sur quel autre.

Une anatomie insoupçonnée et autonome

C’est relativement tard, au 19ème siècle, qu’une présence neuronale à été détectée dans nos intestins par Léopold Auerbach, un anatomiste allemand. Depuis, de nombreux scientifiques se sont penchés sur ce complexe nerveux surprenant. Non seulement un énorme réseau possédant seulement mille fois moins de neurones que le cerveau central serait logé au cœur de notre ventre, mais la connexion entre ces deux cerveaux serait étonnamment sommaire. « En comparaison avec le nombre de cellules nerveuses dans le ventre, le nombre de neurones moteurs qui connectent les deux cerveaux est incroyablement petit », explique le Dr Gershon, un grand spécialiste de la neuro-gastroentérologie, dans son livre The Second Brain (Le deuxième cerveau).

Autonomie d’action, voilà ce que cela veut dire. Les deux cerveaux seraient capables de poursuivre leur train-train chacun de leur coté sans se mélanger les pinceaux, car justement, ils ont trop peu de pinceaux en commun. Si, sans avoir besoin de l’aval du cerveau crânien, le cerveau ventral pourrait alors procéder à des actions de son propre chef, il pourrait aussi faire carrément de la rétention d’information. « Contrairement au reste du système nerveux, le système entérique ne suit pas nécessairement les commandes qu’il reçoit du cerveau ou de la moelle épinière. Et il ne leur envoie pas forcément non plus les informations qu’il collecte. Le système nerveux entérique peut, quand il le choisit, gérer des données que ces récepteurs ont relevées par eux-mêmes, et agir sur la base de ces données pour activer un ensemble d’effecteurs qu’il est le seul à contrôler. Le système entérique n’est donc pas un esclave du système nerveux central, mais un opposant doté d’un esprit libre », poursuit Michael Gershon. Qu’on se le dise.

La décentralisation a le vent en poupe

Visez bien, le diagramme figurant le cerveau crânien en train de centraliser toutes les données pour gérer le reste de l’organisme, part à la poubelle. Page blanche. Ebauche d’une nouvelle vision systémique et élaboration de nouveaux organigrammes. « Ces dernières années, un ensemble de nouveaux modèles et métaphores s’est répandu à travers la communauté scientifique, et progressivement dans la culture populaire. Beaucoup de ces nouvelles idées ne viennent pas de la physique, mais de la biologie. (…) Il y a un glissement général vers des modèles décentralisés, dont les actions ne sont pas déterminées par une autorité centrale, mais par des interactions locales avec des composants décentralisés », explique Mitchel Resnick du Massachusetts Institute of Technology.

La délocalisation ne serait pas juste une nouvelle idée politique, mais une réalité de terrain. Plus économique, plus écologique et plus efficace, tout simplement. « Au delà de la digestion et de l’absorption des nutriments, les intestins doivent aussi nous défendre contre l’invasion de bactéries hostiles. (…) Il est alors logique que l’évolution ait placé un cerveau nécessaire à ces performances primordiales à notre survie à cet endroit-là. Il faut tellement de cellules nerveuses pour accomplir toutes ces tâches, que si elles étaient contrôlées depuis la tête, l’épaisseur des câbles neuronaux pour toutes ces connexions serait intolérable. Il est plus sûr et plus effectif de laisser les intestins s’occuper de ces affaires », poursuit le Dr Gershon.

Visiblement, nos intestins ont du pain sur la planche et un deuxième cerveau ne semble pas de trop pour les soutenir dans leurs tâches. Car ce qu’il faut comprendre c’est que le tube digestif qui nous traverse de part en part, est en quelque sorte un canal extérieur à l’intérieur de nous-mêmes. Donc au delà de la gestion de notre digestion, qui est déjà une mission très complexe, administrer cette barrière fondamentale, par laquelle nous avons des échanges intimes mais potentiellement létaux avec le monde, est véritablement une histoire de survie.

Un ventre intelligent ?

Le système nerveux entérique gère donc des fonctions physiologiques vitales. Mais quand nous parlons de cerveau, ne parlons-nous pas généralement de capacités intelligentes ? Si nous trouvons dans le cerveau ventral les mêmes neurones et les mêmes neurotransmetteurs nécessaires à la communication nerveuse, que dans le cerveau crânien, est-ce que cela veut dire que notre ventre est capable de penser ? « Le système nerveux entérique est une véritable usine chimique dans laquelle on retrouve toutes les sortes de neurotransmetteurs trouvées dans le système nerveux central », souligne le Dr Gershon. Il serait notamment un grand fournisseur de dopamine, une hormone du bien-être, et de 95% de la sérotonine du corps, dont la variabilité joue un grand rôle dans l’apparition d’états dépressifs.

En réalité, il ne suffit pas d’avoir des neurones et des neurotransmetteurs pour élaborer des pensées conscientes. Ces dernières se produiraient grâce à la partie la plus récente du système nerveux central, le néocortex. Impliqué dans les fonctions cognitives considérées comme supérieures, le néocortex permettrait notamment : la prise de conscience, le raisonnement spatial, le langage, et les commandes volontaires. En revanche, par définition, tout cerveau serait capable d’élaborer des activités psychiques non conscientes. En effet, ces complexes neuronaux sont chargés de recevoir des signaux sensoriels, d’élaborer des sensations distinctes, de les comparer à des mémoires déjà acquises, et de produire des réponses cohérentes et dites intelligentes, sous forme de messages parfois subtils et/ou complexes. Si cela peut paraître étrange d’imaginer le ventre en train de produire des représentations, d’avoir des préoccupations à partir desquelles il adopte des positionnements, le fait qu’il est doté d’une intelligence qui lui est propre semble pourtant incontournable.

Des désordres psychiques du ventre ?

« Puisque le système nerveux entérique peut fonctionner tout seul, nous devons considérer qu’il est probable qu’il ait aussi ses propres névroses », nous dit Michael Gershon. Est-ce pour cela que nos intestins réagissent parfois si fortement au moment de grands stress ? Crampes, ballonnements, diarrhée, constipation… « Les réactions entériques face aux grandes émotions ne sont pas un concept théorique ou ésotérique pour la plupart des gens, ils peuvent voir que le lien est bien réel », souligne le Dr Gershon. Nos réactions instinctives – d’ailleurs souvent appelées viscérales – pourraient selon les circonstances nous tordre le ventre. Le cerveau ventral serait alors le gestionnaire d’une base de données instinctives et fondamentales, composée de milliards de mini-réactions à notre environnement et d’autant de variations dans nos ressentis, sans laquelle nous ne serions tout simplement pas vivants. Traduisant en signaux neuronaux cette source d’informations incommensurable sur le monde, le cerveau entérique serait aussi l’un des fournisseurs de données majeurs pour notre inconscient. Et quand nous voyons, avec les recherches du neurologue Benjamin Libet, que ce sont surtout des processus inconscients qui sont aux commandes de notre vie – parce que la conscience a toujours une demie seconde de retard sur notre réalité (voir « Cerveau, qui décide ? » Inexploré n°18) – nous pouvons entrevoir l’importance que prend cet instinct dans notre quotidien.

Alors, si le système entérique peut produire des pathologies, aurait-il aussi des aptitudes à les résoudre ? « Nous pensons que le système digestif a la fonction de dissoudre les tensions émotionnelles, en déchargeant à travers la paroi intestinale les résidus et la pression liés au stress. Ainsi, nos intestins et le système nerveux entérique ont une capacité d’auto-régulation des émotions par la digestion des impacts du stress », nous explique François Lewin, auteur du livre La Psychologie Biodynamique, une thérapie qui donne la parole au corps. Car si nous pensons aux intestins plutôt en termes d’absorption d’aliments, nous oublions souvent qu’il est aussi un organe d’élimination très important. Par des techniques de massage et de relaxation, il serait alors possible de soutenir cette capacité de gestion des états psychiques de notre ventre, pour mieux nous occuper de ce qui nous est resté sur l’estomac et générer un mieux être.

Des capacités psychiques surprenantes

Gestionnaire de notre instinct, fournisseur d’informations inconscientes, et régulateur d’états d’âme ? Notre cerveau ventral semble avoir des activités surprenantes. Et nous ne sommes pas au bout de nos surprises. Deux chercheurs, Dean Radin et Marylin Schlitz, se sont penchés sur les capacités de perception du cerveau entérique. Utilisant un électrogastrogramme (EGG) – un appareil capable de détecter les activités électriques des neurones dans le ventre, ainsi qu’un appareil mesurant la résistance galvanique de la peau, qui s’apparente habituellement aux contractions de l’estomac – ils ont mesuré les réactions du cerveau ventral dans une situation pour le moins… originale. Ayant réuni 26 volontaires, ils les ont regroupés par paires en décidant que l’un des deux serait l’émetteur et l’autre le receveur. L’émetteur est alors parti dans une pièce et le receveur dans une autre. Il a alors été demandé à l’émetteur de visionner sur un écran des images sélectionnées pour leur capacité à provoquer des réactions fortes – tristesse, dégoût, révolte, désir, tendresse… tout en visionnant de temps en temps le receveur sur un autre écran. Après un total de 206 tests les chercheurs ont pu constater que « les lectures de l’EGG du sujet récepteur étaient notamment plus élevées et correspondaient à celles du sujet émetteur lorsque celui-ci éprouvait d’intenses émotions, positives ou négatives », rapporte Lynne McTaggart dans son livre La science de l’intention. C’est incroyable. Le cerveau que nous avons dans le ventre serait capable de capter, à distance, l’état psychique d’une personne avec qui nous sommes en lien. Il semblerait que les aptitudes du système nerveux entérique n’aient pas fini de nous surprendre.


La différence entre la confiance en soi, l’estime de soi et l’amour de soi ?

Bien que ces trois aspects de soi semblent difficiles à différencier, il y a tout de même des particularités différentes pour chacun.

1) LA CONFIANCE EN SOI est l’assurance, le courage qui vient de la conscience qu’on a de sa propre valeur. Je ne parle pas ici de l’assurance qui vient après avoir expérimenté quelque chose et l’avoir bien appris. La personne avec une vraie confiance en elle n’oublie pas sa valeur même lorsqu’elle tente une expérience pour la première fois. Elle est tellement en contact avec sa valeur intérieure que, même si elle rate son coup lors dune première expérience, elle est capable d’être bien dans sa peau et d’accepter de n’avoir pas réussi. Elle ne s’en veut pas, elle sait que cela fait partie de l’apprentissage nécessaire pour apprendre quoi que ce soit.

Tandis qu’une personne sans confiance en elle est ébranlée au moindre échec. Elle juge ce quelle est par ses résultats et non par sa valeur. Elle hésitera ou n’osera pas recommencer par peur d’un autre échec.

On peut reconnaître une personne qui a vraiment confiance en elle par sa capacité de se confier, de parler ouvertement d’un échec, sans peur d’être critiquée ou d’être jugée. Plus une personne a peur de se faire juger et n’ose pas se révéler telle quelle est, moins elle a confiance en elle.

2) L’ESTIME DE SOI est associée à l’image que l’on a de soi-même, contrairement à la confiance qui est plus en rapport avec la valeur de l’être. L’image de soi est basé sur ce que nous croyons de nous. On peut vérifier cette image en faisant une liste de toutes les qualités et les défauts que nous voyons en nous. Une personne avec une pauvre image d’elle-même est celle qui a de la difficulté à se trouver des qualités. Elle se déprécie facilement.

L’estime de soi se situe beaucoup plus au niveau du senti. C’est la réponse à la question : « Comment est-ce que je me sens avec l’image que j’ai de moi-même ? »

On peut donc dire que la confiance en soi nous aide particulièrement à passer à l’action, à oser risquer. Elle se situe plus dans le FAIRE. Tandis que l’estime de soi se situe davantage au niveau du SENTI. Il est vrai qu’une influence directement l’autre. Le fait d’améliorer notre image a pour effet d’améliorer notre estime et par conséquent, va aider à développer davantage de confiance en soi.

3) L’AMOUR DE SOI est autre chose. C’est la capacité de se donner le droit, de s’accepter, dans tous nos états d’être, qu’ils soient positifs ou négatifs. C’est être capable de se regarder, s’observer dans ce que nous sommes à chaque instant, sans aucun jugement de bien ou de mal.

C’est s’accepter dans nos limites, nos peurs, nos faiblesses, nos croyances, notre différence, nos goûts, etc. C’est être capable de s’observer même si nous avons des comportements négatifs. La plupart des gens s’aiment quand ils agissent en fonction de ce qu’ils ont appris: être gentil, sympathique, poli, aimable Ce n’est pas de l’amour véritable. Ce genre d’amour est basé sur la peur de ne pas être aimé. L’amour véritable, inconditionnel, est celui qui ne juge pas.

C’est être capable d’admettre que nous sommes sur cette terre pour vivre des expériences et qu’il n’y a pas d’erreurs, seulement des expériences différentes pour devenir plus conscient, plus intelligent et nous aider à développer notre discernement pour arriver à écouter nos besoins. Nous voulons tous, au plus profond, vivre une vie harmonieuse dans tous les domaines. Afin d’y arriver, nous devons nous accepter dans ce que nous ne voulons pas être avant d’arriver à être ce que nous voulons être. Voilà l’amour de soi tant recherché.


Rassurer l’enfant intérieur

Quel est exactement le rôle d’un hypnotiseur ? Hypnotiser la personne venue le consulter ? Ou bien plutôt, lui montrer comment se dés-hypnotiser des transes de l’enfance ?

Bien souvent, lorsque je reçois en consultation une personne venue pour dépasser une problématique ancienne, il s’avère que ce que la personne perçoit comme une problématique peut aussi être considérée comme une solution archaïque, mise en place inconsciemment pour répondre à des besoins particuliers à un moment donné, et devenue limitante, obsolète.

Pour expliquer cela au client, j’utilise fréquemment la métaphore suivante : « lorsque que nous étions enfant en bas âge, la meilleure façon que nous avions d’obtenir ce dont nous avions besoin – affection, nourriture, hygiène – était de pleurer. Chez un enfant un tel comportement n’est en rien problématique. C’est un comportement normal. Trente plus tard, un adulte qui n’aurait d’autre solution que de pleurer pour attirer l’attention de son entourage sur ses besoins, est en revanche en difficulté. Il a un problème. »

Le développement « normal » de la personnalité voudrait que nous sachions à chaque âge, créer de nouvelles manières de répondre à nos besoins.  Des solutions qui soient à la fois adaptées à nos besoins premiers (pour ne pas dire primaires), mais aussi aux attentes de notre environnement. Car nous avons également besoin de nous intégrer dans un système de relations et ne pouvons nous abstraire totalement – sauf à en faire le choix radical – des attentes et du regard d’autrui.

Pourtant, chacun d’entre nous, en certains domaines de nos vies, pouvons parfois avoir le sentiment de nous sentir comme coincés, condamné à répéter inlassablement tel ou tel comportement ou émotion, généralement vécu comme désagréable, faute d’avoir su créer ces nouvelles solutions.

Sans faire de généralisation abusive, par exemple, bien des compulsions semblent avoir été à un moment donné de la vie d’une personne, une manière de se donner à soi-même une forme de sécurité ou de compensation affective. C’est la cigarette de l’adolescent, les troubles compulsifs qui donnent un semblant d’ordre à une vie sur laquelle on a le sentiment de manquer de contrôle, l’aliment qui vient combler une sensation de vide…

Et l’on pourrait légitimement se demander pourquoi, dès lors que le mécanisme est reconnu et identifié, il ne serait pas facile d’adopter rapidement et facilement une autre manière de répondre à un besoin, qui de surcroît, peut avoir disparu depuis longtemps.

Or, malgré parfois une conscience aigue des causes d’un problème, la personne ne trouve pas toujours en elle les ressources pour changer. Et s’il suffisait pour cela  de se dés-hypnotiser des transes de l’enfance, cet âge où, faute d’expérience et d’une identité suffisamment construite pour pondérer les influences extérieures nous sommes particulièrement suggestibles.

Pour pousser la réflexion jusqu’à la caricature : imaginez un enfant, laissé deux minutes seul dans un caddie au supermarché pendant que sa mère part chercher quelque chose dans un autre rayon. Pour peu que d’autres éléments, comme des bruits, des cris, viennent encore dramatiser ce bref.


Mais d’où vient le Zen ?

La première école de ZEN date du XIIème siècle lorsque le bouddhisme arrive au Japon. Il est parti de l’Inde cinq siècles plus tôt, en faisant un détour par la Chine. Le mot de Zen est la prononciation japonaise du chinois Ch’an.

Ch’an est la traduction chinoise du sanskrit « Dhyâna ». Ces trois noms désignent le même état : celui de « méditation ». Il est préférable de préciser méditation bouddhiste pour la différencier des autres, profanes et chrétiennes. Pour ces dernières c’est un temps de contemplation à la recherche de Dieu. Dans le monde profane, la méditation est un moment de réflexion profonde. Aujourd’hui, c’est la  notion de « pleine conscience » qui est préférée. La méditation est considérée comme une thérapie pour soulager les douleurs chroniques dans certaines médecines comportementales.

Les méditations dans le silence chez les bouddhistes sont les principaux outils pour devenir un Bouddha accompli.

La méditation Zen, à son premier niveau se révèle comme l’outil de base pour l’apprentissage de la « sagesse ». Elle permet aux jeunes bouddhistes de mettre en œuvre l’effort, l’attention et la concentration juste. Il ne s’agit pas de prières, mais plutôt d’un entraînement spirituel, exercice ayant pour effet de rechercher et maîtriser une attention à la réalité telle qu’elle se manifeste intérieurement ou extérieurement.

Etre zen peut être vu, sur le plan de la gestion de notre « matière cérébrale », comme une déconnexion temporaire, fugitive, plus ou moins intense de l’esprit avec la pensée.

Pendant la méditation Zen, l’esprit (l’individu) doit être uniquement en réception de ses sens. Il est alors à l’écoute du monde extérieur en temps réel, tel qu’il est, tel qu’il doit être vu, et non pas celui que nous pensons qu’il est. L’expression « Nous entendons que ce que nous voulons entendre » est l’illustration du contraire d’être Zen.

Je perçois la méditation Zen comme étant l’état où l’esprit est centré, entièrement, uniquement, pleinement concentré sur les sens de perception. Il n’accorde plus aucune priorité aux pensées. Cela met en lumière le fait qu’il nous arrive d’être dans cet état, sans le forcer, ni volontairement le rechercher. L’acte peut être voulu par l’inconscient, l’important, ici, est de voir à quel point nous le faisons sans nous en apercevoir, à la différence des bouddhistes qui eux recherchent à maîtriser parfaitement cet état.

Zen, nous le sommes sans le savoir. Les occasions sont nombreuses de déconnections temporaires, de son esprit avec sa pensée.

Ainsi : Au cinéma, lorsque l’on est totalement pris dans le film. Zen !

Le motard se faufilant à vive allure dans le flot de circulation, uniquement concentré sur ses sens de perception pour piloter son engin. Zen !

Le mélomane lorsqu’il fait corps avec la musique, lorsqu’il en arrive à être hors du temps mais toujours dans le tempo. Zen !

En dégustant un vin extraordinaire, pendant un instant plus ou moins bref où précisément l’esprit écoute uniquement les papilles. Zen !

Le randonneur, lorsqu’il a fait suffisamment de pas, et avant que la fatigue le gagne, ce moment où il ne pense plus et ne regarde que le paysage. Zen !

Je pourrais développer aussi les artifices qui nous rendent Zen de manière inconsciente mais recherchée : le tabac, l’alcool, le cannabis. Un abus de Zen Bouddhiste (ou pas) est reconnu comme mauvais pour l’éveil  du Boddhisattva par les maîtres du Zen. La différence fondamentale entre les hasards du quotidien et le bouddhiste, est la maîtrise volontaire de l’esprit sur la pensée par l’apprentissage de la méditation Zen.

Modestement, sans risquer de devenir des bouddhas accomplis malgré nous, il nous est possible d’expérimenter cette capacité de notre esprit. Pour ces premiers pas en « zenitude », il nous suffira, consciemment de nous concentrer uniquement sur la vue. Le silence extérieur, la solitude du moment, un beau paysage, nous faciliteront la concentration nécessaire pour arriver à volontairement déconnecter l’esprit de la pensée afin d’être uniquement à l’écoute de ses yeux.  Pour le débutant l’exercice commence par la pratique d’une méditation assise pendant laquelle l’esprit se fixe sur un objet. L’objectif étant de trouver son silence intérieur. L’esprit doit ne plus accorder de priorité à la pensée, pour pleinement se concentrer sur la vue.

Le plus important est l’acte volontaire de l’esprit sur la pensée. Les premières découvertes au bout de l’exercice seront la profondeur du silence intérieur, la notion de l’instant présent, un regard différent sur le monde qui nous entoure.

La profondeur du silence intérieur 

L’esprit et la pensée ne sont pas qu’un, mais multiples et parfaitement dissociables. C’est uniquement lors de cette rupture, quand la pensée s’efface que s’établit le vrai silence intérieur.  Un silence capital en recherche philosophique car si le silence extérieur permet de mieux écouter sa ou ses pensées, le silence intérieur permet de mieux écouter les « pensées » extérieures, à travers le ressenti de nos sens.

Je dois reconnaître que dans une société où le « je pense donc je suis » est l’une des bases de sa philosophie, il y a une grande appréhension, voire presque une gêne à faire ce silence intérieur. Lorsque l’esprit se coupe de la pensée pour écouter pleinement  le monde  extérieur, suis-je encore ?  Bien sûr que oui. Il ne faut pas confondre : ne plus penser et ne pas penser. Cette déconnexion dure le temps nécessaire à l’écoute. Mais je sais que je peux choquer lorsque  je dis : Une déconnexion temporaire, et volontaire de l’esprit avec la pensée. Pourtant c’est à ce prix que l’on atteint un silence intérieur que je qualifierai de « juste et parfait », la seule condition pour l’écoute, de l’autre, du monde et de sa réalité.

La notion de l’instant présent 

Avec une compréhension du caractère impermanent de la vie : il nous faut prendre conscience de l’instant présent. Pas l’instant T+ epsilon, dans le futur proche ou lointain. Ni l’instant T- epsilon, dans le passé proche ou lointain.  Uniquement l’instant T celui qui est hors du temps. Pas de relation avec le passé.  Pas de relation avec le futur. Cela apporte en temps réel le sentiment de vivre. C’est probablement là ou se situe l’ataraxie d’Epicure, la béatitude de Spinoza, l’égrégore des franc-maçons.

La méditation Zen est aussi appelée chemin de la tranquillité, en voilà une belle invitation à voyager différemment sur notre route.

Un regard différent sur le monde qui nous entoure. 

Dans ce silence intérieur enfin trouvé, sans l’aide de paupières aux oreilles, nous pouvons regarder avec nos yeux différemment. Ce regard nous permet de voir la réalité telle qu’elle se manifeste, sans aucune pollution venue de nos craintes, de nos angoisses, de nos soucis, de nos désirs, de nos ambitions, de nos dominations, de nos arbitraires, de nos stéréotypes, de nos pensées, de nos préjugés. Tous ces paramètres perturbateurs de la réalité et générés par notre centre de pensée en même temps que nous ressentons, par nos cinq sens, le monde extérieur.

Pour les bouddhistes, ce silence permet une compréhension de ce qui est futile, accompagné d’une vision précise du caractère douloureux de la vie. C’est à partir de cette prise de conscience qu’il est possible de couper les racines du désir qui rend prisonnier l’homme et permet au maître d’atteindre le nirvana. Il apparaît aussi une vision claire de ce qui est nécessaire et  de « ce qu’il y a de beau ».Pour ma part cela va être un élément de pondération de nos actes, nous facilitant les réponses possible à l’éternel question : Suis-je dans moins ou plus de souffrance ?

Le silence intérieur, non pas pour apprendre à se taire mais uniquement pour apprendre à écouter. Le silence intérieur est d’abord et avant tout pour comprendre le monde extérieur à notre pensée.

Hélas la société de consommation, le « In » et le branché, nous pousse dans le bruit de l’hyper communication, en multi-modes si possible.

Où est passé la recherche du silence intérieur « juste et parfait » ?

Les maitres Zen, comme leur apprenti, rechercheront toute leur vie le silence afin d’entendre mieux les autres. Ce silence leur permet plus encore, comme pour nous mêmes : se trouver soi-même dans notre réelle dimension.

Apprenti dans ce silence, nous le sommes toute notre vie, plus ou moins consciemment. L’unique personne gênant notre silence intérieur, nous la voyons à chaque fois que nous nous regardons dans un miroir, car tout dépend de notre volonté.

A propos du  Zen,  Jung écrivait « les conceptions nécessaire du Zen sont celles qui manquent à l’occident ».N’hésitons pas à compléter notre caisse à outils philosophiques par des idées venant d’autre culture que la notre, cela quelques soit notre culture de naissance. Faisons cela sans renoncer à notre éducation, contentons nous de compléter nos outils. Cela nous enrichira par de nouvelles connaissances dans notre aptitude à maitriser notre moindre-souffrance.


La câlinothérapie contre la dépression ?

Une étreinte chaleureuse peut être salvarice

Par Céline Rivière Psychologue clinicienne

LE PLUS. Le câlin serait-il un remède imparable contre le stress ? Apaisement, espoir, lâcher-prise… Les vertus d’une étreinte seraient infinies selon Céline Rivière, auteure de « La câlinothérapie, une prescription pour le bonheur » (éd.Michalon). Pour cette psychologue clinicienne, pratiquer la câlinothérapie pourrait même être salvateur. Explications.

Édité par Anaïs Chabalier  Auteur parrainé par Rozenn Le Carboulec

Il suffit de regarder autour de nous pour le constater. Que voit-on ? Des personnes pressées, stressées, angoissées, dépressives, devant gérer une masse d’informations toujours plus grande.

Dans cet enchaînement vertigineux, ce n’est qu’au bord du gouffre, de l’épuisement, lorsque l’arrêt brutal s’impose, que la prise de conscience arrive. Quel décalage entre ce dont nous aurions besoin et ce que nous vivons…

Nous débarrasser de ce qui nous empoisonne

Oui, se faire du mal, chacun peut en faire l’expérience au quotidien (« j’ai une sale tête aujourd’hui », « je ne vais pas y arriver », etc.). Nous avons tous des dizaines d’exemples en tête.

Et si nous changions de paradigme avant qu’il ne soit trop tard ? Le postulat selon lequel la prévention est primordiale est à la base de beaucoup de médecines (chinoise, ayurvédique…) auxquelles notre médecine occidentale s’intéresse chaque jour davantage.

Revenir à l’essentiel, à ce dont nous avons le plus besoin est, d’une façon paradoxale, ce qu’il y a de plus difficile à atteindre.

Pour cela, il nous faut faire un ménage interne, nous débarrasser de ce qui ne nous sert plus et qui, au contraire, nous empoisonne. Si c’est le souhait exprimé de chacun, une question se pose pourtant : comment faire ?

La réponse est dans la question. Il ne s’agit justement pas de faire, ni de penser mais de sentir, pour retrouver des émotions, des sensations, une bienveillance envers soi et envers les autres. L’apaisement se trouve dans l’ouverture et la confiance, dans ce « lâcher prise » dont on nous parle tant mais qui semble si difficile à atteindre.

Le câlin nous fait repartir dans une spirale positive

Car oui, même si votre passé a pu vous cabosser et vous rendre amer, la vie offre toujours de nouvelles chances. Encore faut-il les voir. Pour cela, il faut parfois faire un retour arrière pour retrouver ce qui nous manque aujourd’hui, dans la simplicité.

Le câlin est le premier des contacts de l’enfant. Il évoque la douceur et la sécurité, la chaleur dont on peut tant manquer aujourd’hui. Si c’était une petite voix, on entendrait :

« Tout va bien, ne t’inquiète pas, tu n’es pas tout seul, je suis là ».

Le sentiment de solitude (qu’on soit seul ou pas) est ce qu’il y a de plus difficile à supporter. Il engendre une spirale infernale qui mène au désespoir. S’il existe une spirale négative, il en existe une positive ; c’est comme ça, on l’oublie trop souvent, perdus dans nos ruminations.

On sait aujourd’hui, de manière scientifique, à quel point le câlin est structurant, fondamental et comme il nous permet d’inverser la tendance pour nous faire repartir dans une spirale positive. La nature fait bien les choses. Réactiver les premiers contacts chaleureux, que nous pensions oubliés, mais dont notre corps a toujours gardé la mémoire.

Le corps et l’esprit savent se réparer

Ne cherchez pas l’amour pour avoir des câlins, inversez les choses : laissez-vous aller à faire des câlins et à vous faire câliner pour faire tomber les barrières que la peur a érigées.

Retrouvez un rythme et une respiration apaisés, retrouvez confiance. Et même si cela ne dure qu’un instant au milieu du tumulte, retrouvez ces sensations, ces émotions d’un temps où tout était possible. Cet acte redonne l’espoir et peut être salvateur. Ce n’est pas juste une vue de l’esprit.

Le câlin abaisse le stress, libère de l’ocytocine, cette hormone qu’on appelle « l’hormone du bonheur », et par là même, redonne le contrôle à chacun d’entre nous en réactivant les mécanismes d’auto-guérison du corps. Car seul le corps sait très exactement ce qui est bon pour lui, en quelle quantité et à quel endroit.

Là encore, rappelons-nous que ce qu’il y a de plus simple est ce qu’il y a de plus difficile à atteindre. La médecine tente vainement de reproduire ce que le corps sait parfaitement faire. Imaginez-vous la complexité des mécanismes intervenant dans la « simple » cicatrisation d’une petite plaie. Il en va de même pour les émotions et les humeurs comme on avait coutume de les appeler. Le corps et l’esprit savent se réparer, encore faut-il leur en donner l’autorisation ou, tout au moins, ne pas leur donner l’instruction contraire.

Sentir que nous faisons partie d’un tout

Ce qui nous fait du bien va souvent à l’encontre de modèles éducatifs que nous avons reçus. Il faut bien reconnaitre une chose, même les parents peuvent se tromper ! Et les recherches se multiplient pour confirmer ce que notre petit enfant intérieur a toujours su, un peu oublié parfois… ce paradis perdu que le toucher vrai, l’étreinte chaleureuse nous proposent de retrouver.

Différents domaines scientifiques, en pleine expansion, prennent une direction inattendue grâce à des chercheurs brillants, attentifs et curieux, qui nous font repenser nos fondamentaux. En apportant leur témoignage dans ce livre, ils nous montrent la voie. Que ce soit en neurologie ou jusque dans notre propre ADN, pour ne prendre que ces exemples, nous ne pensons plus aujourd’hui comme hier, pour notre plus grand bien ! Ces nouvelles avancées nous redonnent une place centrale.

Le libre arbitre existe, nous avons le choix ! Le choix de ce que nous mangeons, de ce que nous regardons, de ce que nous pensons, de ce que nous touchons, de ce qui nous touche… Car tout agit sur nous, et à des niveaux tels que, si un scientifique avait émis cette hypothèse il y a encore quelques dizaines d’années, on l’aurait pris pour un fou.

Quoi de mieux pour nous redonner confiance, que ce contact à l’autre pour nous retrouver enfin ? Sentir que nous faisons partie d’un tout, que nous ne sommes pas seuls. Alors oui, un câlin ça parait simple comme ça et ça l’est. Pour notre plus grand bonheur.

Céline Rivière est l’auteure de « La câlinothérapie, une prescription pour le bonheur » (éd.Michalon), 2015.